Pas de tout repos toutefois : en cours de transsibérien, 5 changements d'une heure et des horaires de train souvent difficiles. A ne plus savoir où nous en sommes tout en sachant où l'on est. Qui plus est, au retour, 12 heures de décalage par rapport à Beijing et 18 heures de vol. Total et résumé : horloge biologique complètement bousillée.
La partie sibérienne du voyage en train n'offre pas beaucoup de diversité - bouleaux, pins rouges et cèdres - et peu de vue des agglomérations que nous traversons sauf si elles sont industrielles. Conditions de vie de pays difficiles, sauf peut être à Eka. à cause des richesses de l'Oural. Pas de champ cultivé, sauf pour consommation personnelle. Les Russes sont peu souriants mais accueillants et serviables. L'environnement les préoccupe, mais qu'en est-il de leur gouvernement ? Ils voient d'un mauvais oeil le bois et le gaz (la route des pipelines fait l'objet de manifestations) partir pour la Chine. Le Québec et la Sibérie ont en commun la convoitie qu'attisent leurs ressources naturelles et l'eau.
La partie transmongolienne du train nous a fait découvrir la beauté des paysages et donné un aperçu du désert de Gobi. C'est une destination nature prisée des Européens. Lors de notre court séjour, nous avons pu découvrir plusieurs artistes, surtout en arts visuels, et un folklore riche.
Et finalement, la Chine. Déjà du train, on comprenait que nous étions dans un autre univers. Beijing nous a ravies, l'aviez-vous deviné ? Moins de monde que nous nous y attendions - comme quoi tout est relatif ! Plusieurs voyages en vue pour découvrir ce pays fascinant.
Merci à Gaétane, Josée, Jacques B., Martine, Carmen, Denise, Lise P., Nicole P., Claude, Nicole B., Michelle, Jacques C., André, Micheline, Guylaine, Mario et Jean-Pierre qui nous ont fait signe au cours du dernier mois.
Bonne vacances à vous tous.