Les trains se suivent et ne se ressemblent pas. Après l'Oural super moderne, neuf et propre, nous voici à bord du Baikal, vieux train qui n'offre pas un confort comparable.
Une précision : la photo envoyée précédemment est celle de la pravadnitsa. Et oui Gaétane il y a des pravadnitsi et sinon, les hommes adorent boire de la bière même dans la rue, par exemple en promenant leur bébé.
La vie dans le train est rythmée par les repas et les arrêts qui, s'ils sont assez longs, nous permettent de sortir prendre l'air et nous dégourdir les jambes. Au moment des repas des boissons nous sont offertes de même que des spécialités locales via une criée de wagon en wagon. Les passagers circulent pour aller au restaurant. Vers 10 heures la pravadnitsa passe la balayeuse dans le couloir et les compartiments.
Il semble que les passagers soient essentiellement russes. Dans le train précédent, 4 des 8 compartiments de 1ère étaient occupés par des étrangers : 2 par des Américains, 1 par un couple de Français et nous. Cette fois les Français sont encore du voyage et s'ajoutent des Australiens, des Anglais et des Américains. Hier nous avons passé l'après-midi à discuter avec le couple de Rennes, pharmaciens et grands voyageurs.
Nous avons quitté Eka. à 4 heures dimanche et au niveau du paysage, peu de changement pour les 1000 premiers km. Nous sommes entrées en Sibérie quelque temps après notre départ. A partir de Barabinsk, la steppe. Puis nous traversons l'Ob, bien connu des cruciverbistes, et arrivons à Novosibirsk qui m'a tant fait rêvé ! Mais à 1 heure du matin lundi, heure locale et nous dormons tacatac tacatac.
Au réveil, le paysage et l'environnement changent. L'extraction du charbon dans la région favorise la création de villes, un chemin de fer plus efficace et semble -t-il un meilleur niveau de vie.
Aux environs de Krasnoyarsk, des collines apparaissent et, sauf pour les cultures, on se croirait en Charlevoix ou presque.... Car pas de culture d'importance en Sibérie. Étonnant car les jardins autour des maisons semblent bien produire et la terre est noire.
Encore un changement d'heure. A Moscou il faisait nuit de 23h30 à 5h. Ici nous sommes à Moscou +5 et la nuit arrive à minuit.
Nous serons à Irkutsk dans 1 heure. Prochaine étape le lac Baikal.
En terminant, une pub pour Bell - Non elle n'a pas été achetée par Sabia! J'ai éprouvé des problèmes de connectivité et avec le no sans frais que Bell avait fourni, un seul appel a suffi. Super quand on est à l'autre bout du monde.
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mardi 30 juin 2009
lundi 29 juin 2009
Ekaterinbourg
Nous avons eu une merveilleuse journée pour visiter cette ville moderne en son centre et décatie aussitôt qu'on en sort. Au centre, gratte-ciel et édifices modernes sont légion abritant hôtels, bureaux. Dès la première couronne, les HLM soviétiques en piètre état inondent le paysage. Les rues sont défoncées et le gazon municipal a l'allure d'un champ de foin. Si les grosses voitures sillonnent les rues de Moscou, ici la vieille Lada est reine.
Cette région de l'Oural est riche en minerai de toutes sortes et attire les industries, ce qui a assuré une certaine prospérité à la ville. Des palaces d'industriels subsistent de cette époque. Un mausolée rappelle que les Romanov ont été assassinés dans la ville.
Les églises ont presque toutes été détruites à la révolution ce qui fait que peu de dômes ornent la ville. Nous avons visité à Moscou de très belles églises orthodoxes ornées d'icônes surtout dédiées à la vierge et devant lesquelles les Russes font brûler des cierges et se signent à répétition. Aucune cérémonie à laquelle nous ayons pu assister.
Enfin, nous avons découvert un cimetière dans un champ. Pas de monument mais une sorte de tuteur à tomates marque la sépulture.
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Cette région de l'Oural est riche en minerai de toutes sortes et attire les industries, ce qui a assuré une certaine prospérité à la ville. Des palaces d'industriels subsistent de cette époque. Un mausolée rappelle que les Romanov ont été assassinés dans la ville.
Les églises ont presque toutes été détruites à la révolution ce qui fait que peu de dômes ornent la ville. Nous avons visité à Moscou de très belles églises orthodoxes ornées d'icônes surtout dédiées à la vierge et devant lesquelles les Russes font brûler des cierges et se signent à répétition. Aucune cérémonie à laquelle nous ayons pu assister.
Enfin, nous avons découvert un cimetière dans un champ. Pas de monument mais une sorte de tuteur à tomates marque la sépulture.
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samedi 27 juin 2009
Transsibérien - 1ère étape
Nous avons quitté Moscou sous la pluie et 13 degrés. Mila. Popova, la personne avec laquelle j'ai planifié le voyage, nous a accompagnés à la gare. Mila est une jeune femme russe de Vladivostok, vivant au Texas et travaillant pour une agence suisse. Elle parle plusieurs langues dont un français impeccable. Vive et efficace, elle nous a entourés d'une présence discrète et fournis de précieux conseils.
De Moscou à Ekaterinbourg - 27 heures et 1810 km - des forêts de bouleaux et des pins rouges ont bordé le chemin.
Au premier arrêt à Vekovka, une vingtaine de femmes vendent des fraises sauvages et des objets en verre provenant de la fabrique locale. Pas de misère en vue.
La vie simple vient plus loin sur le trajet alors que l'on voit des îlots de maisons de planches non peintes et entourées de jardin. Des chemins en sable rouge dans un paysage assez plat. Et ce pour les mille premiers km, jusqu'à Argyz. Puis de petits villages isolés composés des mêmes types de maisons.
Au pays plat succèdent les montagnes de l'Oural autour de Krasnoufimsk (1500 km). Long arrêt du train et des femmes vendent des boissons et provisions sur le quai. Changement d'heure : +2.
L'arrivée à Ekaterinbourg est précédée de grands lacs. L'Oural semble une belle région naturelle à découvrir.
La vie dans le train est agréable. Les compartiments de première permettent une aisance des mouvements et un confort relatif. La pravadnitsa (responsable du wagon) veille sur nous. Les repas, assez bons, peuvent être pris dans le compartiment ou au wagon restaurant.
Rapide survol d'Ekaterinbourg à venir. Nous embarquons cette nuit pour 3 jours de train.
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De Moscou à Ekaterinbourg - 27 heures et 1810 km - des forêts de bouleaux et des pins rouges ont bordé le chemin.
Au premier arrêt à Vekovka, une vingtaine de femmes vendent des fraises sauvages et des objets en verre provenant de la fabrique locale. Pas de misère en vue.
La vie simple vient plus loin sur le trajet alors que l'on voit des îlots de maisons de planches non peintes et entourées de jardin. Des chemins en sable rouge dans un paysage assez plat. Et ce pour les mille premiers km, jusqu'à Argyz. Puis de petits villages isolés composés des mêmes types de maisons.
Au pays plat succèdent les montagnes de l'Oural autour de Krasnoufimsk (1500 km). Long arrêt du train et des femmes vendent des boissons et provisions sur le quai. Changement d'heure : +2.
L'arrivée à Ekaterinbourg est précédée de grands lacs. L'Oural semble une belle région naturelle à découvrir.
La vie dans le train est agréable. Les compartiments de première permettent une aisance des mouvements et un confort relatif. La pravadnitsa (responsable du wagon) veille sur nous. Les repas, assez bons, peuvent être pris dans le compartiment ou au wagon restaurant.
Rapide survol d'Ekaterinbourg à venir. Nous embarquons cette nuit pour 3 jours de train.
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mercredi 24 juin 2009
Fin de séjour à Moscou
Nous logeons à l'hôtel Belgrad face au ministère des Affaires étrangères sur le garden ring dans le quartier Arbat au centre.
Nous quittons demain jeudi pour l'aventure. Devrais vous revenir d'Ekaterinbourg samedi si le Blackberry fonctionne car les cafés Internet sont rares même à Moscou.
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mardi 23 juin 2009
Premières impressions de Moscou
Une ville pleine de contrastes : extrême richesse et pauvreté, tradition profondément russe et modernité sans âme directement importée de Vegas.
Ce qui frappe en venant de l'aéroport ce sont les très nombreux HLM qui encerclent la ville les immenses cheminées crachant de la fumée industrielle et la largeur des avenues qui mènent vers le centre : jusqu'à 16 voies.
Peu de traverses piétonnes en surface mais des galeries souterraines bordées de boutiques cagibis qui vendent de tout, des cigarettes (eh oui !) aux vêtements (allô l'intimité).
La réputation du métro n'est pas surfaite; beauté et efficacité. Et attention à l'heure de pointe: ça déménage !
Si la Place Rouge n'a rien de surprenant, il en est tout autrement du Kremlin. L'architecture à l'intérieur de la forteresse est spectaculaire et diversifiée. Cinq heures de plaisir sous l'égide d'un guide stalinien - on avait intérêt à l'écouter!
Les 12 millions de Moscovites ne semblent pas vivre à 100 à l'heure même s'ils conduisent comme des fous. Ils adorent la bière et la musique américaine des années 60 et 70, les femmes, les talons aiguilles et beaucoup de jeunes sont très grands. Ils sont super gentils et prêts à nous guider à travers le métro même s'ils ne parlent pas l'anglais.
La ville est propre, bien entretenue - ça change ! Les édifices sont restaurés ou en cours de l'être. Peu de ciment soviétique sauf en couronne. Beaucoup de grands parcs verts.
Il semble que l'inflation soit galopante. On offre du 18,5% d'intérêt. Avis aux intéressés.
Avons assisté lundi à notre corps défendant, à la commémoration du début de la guerre. Tous les popes de Moscou y étaient mais Merkel manquait à l'appel.
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Ce qui frappe en venant de l'aéroport ce sont les très nombreux HLM qui encerclent la ville les immenses cheminées crachant de la fumée industrielle et la largeur des avenues qui mènent vers le centre : jusqu'à 16 voies.
Peu de traverses piétonnes en surface mais des galeries souterraines bordées de boutiques cagibis qui vendent de tout, des cigarettes (eh oui !) aux vêtements (allô l'intimité).
La réputation du métro n'est pas surfaite; beauté et efficacité. Et attention à l'heure de pointe: ça déménage !
Si la Place Rouge n'a rien de surprenant, il en est tout autrement du Kremlin. L'architecture à l'intérieur de la forteresse est spectaculaire et diversifiée. Cinq heures de plaisir sous l'égide d'un guide stalinien - on avait intérêt à l'écouter!
Les 12 millions de Moscovites ne semblent pas vivre à 100 à l'heure même s'ils conduisent comme des fous. Ils adorent la bière et la musique américaine des années 60 et 70, les femmes, les talons aiguilles et beaucoup de jeunes sont très grands. Ils sont super gentils et prêts à nous guider à travers le métro même s'ils ne parlent pas l'anglais.
La ville est propre, bien entretenue - ça change ! Les édifices sont restaurés ou en cours de l'être. Peu de ciment soviétique sauf en couronne. Beaucoup de grands parcs verts.
Il semble que l'inflation soit galopante. On offre du 18,5% d'intérêt. Avis aux intéressés.
Avons assisté lundi à notre corps défendant, à la commémoration du début de la guerre. Tous les popes de Moscou y étaient mais Merkel manquait à l'appel.
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dimanche 21 juin 2009
Arrivee a Moscou
Sommes a bon port et accueilli a Moscou par un feu d'artifice !
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